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Diplômé du lycée Balzac option cinéma, Rosario Nguala réalise depuis cinq jours son premier long-métrage à Tours et Saint-Pierre-Des-Corps après une première partie enregistrée à Bordeaux. D’une durée de 2 h 10, la présentation du film dans des festivals en fin d’année est envisagée en fonction de l’accueil et de sa politique de distribution.
Troisième souffle, c’est le film actuellement en plein tournage du jeune réalisateur de 19 ans, Rosario Nguana. Pour ce fait, il a réquisitionné l’une des salles de l’établissement Choiseul bâtiment B pour tourner des séquences. Il s’agit d’une histoire d’amour entre Colétin, un lycéen d’origine congolaise, chrétien catholique et une bachelière d’origine marocaine, musulmane pratiquante, Chérile. Cet amour interdit, va avoir beaucoup d’incidence dans tous les aspects de la vie des deux amoureux.
Jeune, talentueux et contre les discriminations
Acteur, scénariste et producteur, le jeune talent fait également du théâtre depuis huit ans et à 12 ans, il avait réalisé son premier court-métrage. Il compte à présent une quinzaine de courts-métrages à son actif. Sa passion pour le cinéma, il la tient de sa mère qui dit-il a filmé toute son enfance avec ses frères au caméscope.
Ces films portent sur ce qu’il aime, mais aussi sur le racisme, les discriminations ou la place de la femme dans la société africaine. Il a créé sa propre boîte de production à 18 ans, pour financer la production de ses films.
Son premier long-métrage Troisième souffle, Rosario Nguana l’a écrit quand il avait 15 ans. « C’est un peu comme une épreuve d’endurance, il faut conserver l’attention du spectateur tout au long du film », explique-t-il.
Irène COULIBALY
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