Le rappeuse américaine Cardi B (27 ans) n’est pas prête à rompre avec son époux Offset, bien que ce dernier soit accusé de la tromper. Elle menace, toutefois, d’infliger des fessées au rappeur américain Offset (28 ans) , en cas de récidive.

Dans une interview accordée au média Vogue, la chanteuse américaine Cardi B a réagi aux accusations portées contre son époux Offset, qui lui serait infidèle. À en croire la star américaine, il n’est pas question de rompre avec son mari Offset pour l’avoir trompée, comme le souhaite son entourage. Sauver leur union, en privilégiant la voix du pardon, semble être pour Cardi B la meilleure option.

“Quand mon mari et moi avons eu nos problèmes, vous savez, il m’a trompé et tout et bien, j’ai décidé de rester avec lui et de travailler avec lui. Beaucoup de gens étaient furieux contre moi et beaucoup de femmes se sentaient déçues”, a déclaré Cardi B lors de cet entretien.

« Mon point est que tout le monde sur les réseaux sociaux agit comme si leurs relations sont parfaites. Je suis entourée de femmes et il y a toujours une femme qui parle et dit au combien elle aime son homme mais il n’est pas stable financièrement ou elle a un problème avec sa mère. Tout le monde a des problèmes », a ensuite ajouté la rappeuse américaine avant de conclure en faisant passer un message à Offset, « Je te botterai les fesses si tu me trompes ».

Arsène DOUBLE

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Les deux grandes équipes les plus titrées en Cote d’ivoire, l’Asec Mimosas et l’Africa Sports s’affrontent ce samedi 14 décembre 2019 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Plateau sous le coup de 16 h. Cette rencontre fait déjà remonter l’énergie chez les supporters qui ne cessent de lancer des pronostics. Un derby qui renaît de ses cendres.

Ce derby qui marquera la 11ème journée du championnat national de première division de Côte d’Ivoire dénommé ligue 1. L’Asec Mimosas (2ème, 18 points) part avec la faveur des pronostics eu égard à sa position dans le classement face à son grand rival, l’Africa Sports (9ème, 14 points), surtout que les rencontres entre ces deux clubs, depuis cinq ans, ont tourné en faveur des « jaune et noir ».

La dernière victoire de l’Africa Sports d’Abidjan sur l’Asec Mimosas remonte au 11 juin 2014. N’empêche que les Aiglons viendront avec la ferme conviction de mettre fin à cette hégémonie des Mimos. Dans les rues de certaines communes d’Abidjan, c’est la grande ferveur des supporteurs des deux équipes qui commentent les performances des joueurs et des chances de leurs équipes.” L’ASEC MIMOSAS va vous agenouiller demain samedi. Score: 2-1. Epuis ça sera une réduction du score de votre part hein…” disait un internaute.

L’ASEC va tenter de se rapprocher du leader (AFAD), et l’Africa tentera de se racheter. Rendez-vous est donc pris  pour 16h GMT au stade Félix Houphouët Boigny .

Innocent KONAN

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Les sacs-bidons de Zakaria Bendriouich © Zakaria Bendriouich

Au Maroc, le jeune créateur Zakaria donne un nouveau goût aux vieux bidons en les transformant en sacs-bidons. La classe bourgeoise et les touristes apprécient ses œuvres.

« A cœur vaillant rien n’est impossible » ; le jeune marocain Zakaria Bendriouich crée des accessoires de sacs-bidons avec de vieux bidons recyclés. Son projet est né de ses réminiscences d’enfance, dans son quartier de la Médina ; à cette époque les résidents couraient à la recherche de l’eau avec des bidons et autres ustensiles. Aujourd’hui, Zakaria a révolutionné l’usage des bidons, de simples gourdes, à des objets décoratifs, une créativité qui ne cesse de captiver le public.

C’est en 2013 lors d’une soirée organisée par son frère qu’il se fait une visibilité remarquable avec ses produits. Un an plus tard, il crée la marque maroquinerie qui porte son nom ; parmi ses fidèles clients figure le top model Naomi Campbell. Une réussite qui couronne la détermination et le parcours exceptionnel d’un jeune créateur.

A 29 ans, le génie marocain pense poursuivre “la résurrection des vieux bidons” surtout que la classe bourgeoise et les touristes en profitent. Le prix de ses produits a grimpé atteignant désormais 195 à 295 euros selon le format.

Djibo B. AMADOU 

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La Côte d’Ivoire dispose désormais d’une femme officier-commando, en la personne du lieutenant Laurence Adjoua Aka. Une première dans l’histoire de la gendarmerie, un corps initialement réservé aux hommes, mais ouvert pour la première fois aux femmes en 2014.

La gent féminine ivoirienne s’est vue très honorée, vendredi 13 décembre 2019, lors de la cérémonie de remise des attributs à l’école de gendarmerie d’Abidjan. Le lieutenant Laurence Adjoua Aka est la première femme gendarme en Côte d’Ivoire à porter le titre d’officier-commando.

Issue de la 17e promotion de gendarmes-commandos formée à Toroguhé (Daloa), elle était la seule femme parmi plus de 300 hommes à aller jusqu’à la formation commando.

Présent à la cérémonie de remise des attributs, le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a adressé ses félicitations à Laurence Adjoua Aka.

Pour rappel, la gendarmerie, qui était, depuis sa création en 1961, réservée uniquement aux hommes, admet pour la première fois les femmes le mardi 14 octobre 2014. Date à laquelle quatre jeunes dames font leur entrée dans l’histoire de la gendarmerie ivoirienne.

Cependant, c’est à la suite d’importantes réformes entreprises par le gouvernement en 2014 que les femmes figurent désormais parmi les rangs de la gendarmerie. La décision des autorités a, par ailleurs, été motivée par les nombreuses critiques des mouvements féministes, qui qualifiaient la gendarmerie de discriminatoire à l’égard des femmes.

Arsène DOUBLE

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Pour faire la promotion de son quatrième album « Lucid », la chanteuse nigériane Asa sera en concert ce lundi au Trianon à Paris.

La chanteuse avait en 2008 fait une tournée mémorable en France où elle a remporté le prix Constantin pour son premier opus. Avec Lucid, son nouvel album composé de quatorze titres, asa chante l’amour sous toutes ses couleurs y compris les plus sombres. La chanteuse met également un point final à une relation amoureuse qu’elle a elle-même vécu durant 5 ans.

L’une des histoires les plus touchantes est celle racontée dans le premier titre « Murder in the usa ». Elle y chante le destin d’une jeune femme sous l’emprise d’un fiancé jaloux, violent, qui finit par la tuer. Une histoire qui s’apparente à celle vécue par la mère de la chanteuse à Lagos, alors qu’elle était encore une adolescente. Fortement marquée par la souffrance de sa génitrice, Asa montre à travers cette chanson les signes qui devraient selon elle alerter et pousser les femmes à fuir une relation destructrice.

Irène COULIBALY

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La mère de Dj Arafat a fait son entrée dans le cinéma. En effet, elle a été coptée pour un rôle dans un film ivoirien intitulé ”Les larmes de l’amour”. Une affiche de cette production cinématographique sur laquelle on reconnaît Tina Glamour, circule déjà sur les réseaux sociaux.

En plus d’être une excellente chanteuse, Tina Glamour qui essaie tant bien que mal de faire passer la douleur de la perte de son fils, a ajouté une autre corde à son arc. La chanteuse est apparue sur une affiche de film qui a fait le tour des réseaux sociaux. Ce qui réjouit de nombreux ivoiriens qui souhaitent voir la mère de Dj Arafat passer à autre chose après le décès de son fils. Il faut noter que Tina Glamour, a été très affectée par la mort brutale de son fils, Ange Didier Houon alias Dj Arafat, survenue le 12 août dernier à la suite d’un grave accident de moto. Bien qu’ayant été au cœur de nombreuses polémiques après cette disparition, force est de reconnaître que cette dame âgée de 55 ans vit difficilement le décès de son fils.

”Vous n’imaginez pas la douleur que je ressens lorsque je regarde les vêtements et les autres affaires de mon fils et que je me rends compte qu’il n’est plus là. Plus les jours passent, plus la douleur est grande”, avait déclaré Logbo Valentine alias Tina Glamour dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Celle que l’on nomme ‘’la grand-mère de la Chine’’ a reçu le soutien du ministre Hamed Bakayoko, qui était le père spirituel de Dj Arafat. La chanteuse a obtenu les clés de la villa promise par le ministre. « Je suis dans une joie immense. Je tiens à remercier le ministre Hamed Bakayoko, un grand homme de parole, qui a toujours cru en Ange Didier Houon, mon enfant Dj Arafat. Et aujourd’hui, il est venu essuyer mes larmes financières parce qu’une maison, ce n’est pas rien. J’ai tellement payé les loyers pendant des années, et Dieu m’a fait grâce en touchant le cœur de ce monsieur… J’ai reçu les clés de ma villa », s’était réjouie Tina.

Danielle YESSO

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La comédienne française d’origine danoise, Anna Karina s’est éteinte samedi 14 décembre à Paris des suites d’un cancer. Elle était âgée de 79 ans.

Son décès a été annoncé par son agent Laurent Balandras le dimanche dernier à l’AFP. Selon lui, elle s’est éteinte auprès de son mari, le réalisateur américain Dennis Berry. Connue pour avoir fait les beaux jours des films de Jean-Luc Godard, la comédienne laisse le cinéma français orphelin avec sa disparition. Son talent unique lui a valu des rôles dans “Pierrot le fou, Bande à part” ou encore ‘Une femme est une femme”, pour ne citer que ceux-là.

D’origine danoise, Hanne Karin Bayer alias Anna Karina avait mis pieds à Paris étant encore mineure dans le bus de devenir actrice. Elle a été repérée pour entamer une carrière de mannequin, et rebaptisée Anna Karina par la couturière coco chanel. En 1959, elle est découverte dans une publicité par Jean-Luc Godard qui lui propose un petit rôle dans “A bout de souffle” qu’elle décline. Plus tard, le réalisateur lui propose le rôle principal dans “Petit soldat”, un film inédit sur la guerre en Algérie. C’est là que nait l’attraction entre les deux qui deviennent époux en 1961 avant de divorcer en 1967.

Une femme au talent multiple

Anna Karina étant actrice, a tourné deux-longs métrages sous cette casquette dont “Vivre ensemble” (1973) et “Victoria” (2008). Elle a aussi été chanteuse avec “Sous le soleil exactement”, écrit par Serge Gainsbourg.
Elle est par ailleurs auteur de cinq romans : Vivre ensemble (1973), Golden city (1983), On n’achète pas le soleil (1988) et Jusqu’au bout du hasard (1998).

Irène COULIBALY

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Après 29 ans de mariage, Aïcha et Dhaou évoluent toujours en symbiose. Hormis un seul solo, ils travaillent toujours ensemble.

Aïcha M’Barek et Hafiz Dahou sont d’origine tunisienne. Ils forment un beau couple de danseurs. Marié en 1990, le duo parachève sa formation de danse, avant de rejoindre le Sybel ballet théâtre à Tunis. Aujourd’hui, le couple est connu du grand public, émission de télévision et variété musicale sont leurs rubriques de prédilection. Mais à cause des brouilles politiques qu’a connues le pays, les prestations satiriques sont périlleuses.

Malgré plusieurs décennies de mariage, ils gardent toujours l’esprit de symbiose et d’amour. En 2002, Aïcha et son époux créent chacun un solo puis ils s’unissent à nouveau en 2005 pour concrétiser chatha(danse). Depuis lors, ils sont inséparables dans tous leurs projets dont la plupart demeurent alléchants pour la promotion de la culture tunisienne.

Lors d’un voyage en France en 2010, le couple choisit la discrétion et décline la flamme médiatique. Ils ne veulent pas devenir les alibis d’une démocratie en chantier, dit Hafiz en substance.

Djibo B. AMADOU

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Aïsha Dème est l’une des rares figures qui défendent les causes de la culture au Sénégal. Depuis les années 1990, sa fougue de militante ne faiblit pas, elle est aujourdhui omniprésente dans le monde culturel.

Aïsha Dème fait ses prouesses, elle est l’une des amazones qui œuvrent pour la prospérité de la culture au Sénégal, les dakarois ont toujours en mémoire ses nombreux sacrifices. En 2017, Aïsha crée la plateforme Music in Africa qui devient par la suite Siriworo. Et depuis lors sa structure est la première agence d’ingénierie culturelle du pays. Elle se définit comme une activiste culturelle; selon ses propres mots, la culture est source d’emplois, par conséquent sa gestion rationnelle peut empêcher l’immigration clandestine. Plus loin, l’amazone exhorte ses sœurs sénégalaises à briser la morosité qui subsiste en elles afin de promouvoir la culture.

Sa fougue commence depuis les années 1990 où elle fréquente régulièrement le centre culturel français. La lecture était sa passion, aujourdhui la dame de fer est au cœur des rencontres internationales. En 2010, Dème prit part au festival mondial des arts nègres tenu à Dakar. Entre la notoriété et l’engagement, il est difficile de la démarquer et de savoir quelle est sa véritable passion.

Par ailleurs, Aïsha est aussi un leader d’opinion. En 2011, elle rejoint le mouvement de contestation y’en a marre pour exiger le départ du président Abdoulaye Wade. Concernant cet engagement, elle dit vouloir faire entendre la voix de la jeunesse pour changer politiquement et culturellement le Sénégal. Un pari qui est entrain dêtre gagné au fil du temps.

Rappelons que les objets d’art présents en France seront bientôt rapatriés au Sénégal; déjà le sabre d’El Hadj Oumar Tall a été restitué.

Djibo B.AMADOU

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La date du 14 décembre 2019 restera à jamais marquée dans la mémoire de l’actrice nigérienne Angela Okorie. La star de Nollywood a été victime d’une agression qui selon elle était une tentative d’assassinat.

Les faits se sont en effet produit le samedi 14 décembre dernier. L’actrice a été attaquée par des hommes armés qui l’ont laissée pour morte. Actuellement admise dans un hôpital pour des soins, Okorie a déclaré que ses agresseurs lui ont tiré dessus pendant plus de 30 minutes. Elle aurait reçu 10 balles à la tête et deux près de son œil gauche. Un véritable miracle qu’elle soit encore en vie après une agression de cette taille.

Dans une vidéo partagée sur les médias sociaux, l’actrice décrit en détail comment l’attaque a eu lieu et rend grâce à Dieu pour la protection, car sans la protection divine, elle n’aurait pu rouvrir les yeux.

« La grâce non diluée n’arrêtera jamais d’exister dans ma maison. 10 balles ont été extraites de ma tête et 2 balles près de mon œil. Dieu seul mérite toute la gloire et l’honneur. Vous êtes vraiment Dieu. Je suis un enfant de Grâce. Merci Seigneur », déclare-t-elle dans sa vidéo.

Irène COULIBALY

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Mita Queen, de son vrai nom Mita Touré, est une jeune ivoirienne dotée du sens de l’entrepreneuriat. Désireuse de travailler à son propre compte, Mita Queen décide, après avoir travaillé 5 ans en Inde comme commercial dans une banque, de rentrer en Côte d’Ivoire pour mettre sur pied sa propre structure « Queen’s Tendance Shop ».

En créant « Queen’s Tendance Shop », Mita Queen compte s’illustrer sur le marché ivoirien. La patronne de « Queen’s Tendance Shop », qui emploie aujourd’hui une dizaine de personnes, entend rendre son label incontournable en Côte d’Ivoire. Diplômée d’une école de commerce, Mita Touré compte sur sa riche expérience professionnelle acquise en Inde pour relever un tel défi.

« J’ai choisi le commerce comme domaine d’activité parce qu’à la base je suis diplômée en tant que commercial. Après avoir travaillé 5 ans en Inde comme commercial dans une banque, j’ai décidé par la suite de rentrer au pays et entreprendre avec l’expérience professionnelle acquise qui m’a apportée un plus dans ma carrière », confie Mita Queen.

Interrogée sur les raisons qui l’ont amenées à se lancer à fond dans l’entrepreneuriat, la fondatrice de « Queen’s Tendance Shop » explique : « Au départ, quand j’ai ouvert ma première boutique, je travaillais encore dans une société de la place et c’était difficile pour moi de gérer mes affaires en même temps. Et, vu que mon commerce me rapportait plus que je ne gagnais au boulot, j’ai décidé de tout abandonner et me donner à fond dans mes propres affaires ».

Cependant, Mita Queen reconnait avoir rencontré des difficultés à ses débuts en tant qu’entrepreneure : « Au départ c’était un peu difficile pour moi vu que je n’avais aucune notion des affaires, mais j’ai appris de mes erreurs et cela m’a permis de mieux m’organiser dans mon business, aussi, il n’était pas facile de gérer les différentes humeurs des clientes ». Et d’ajouter : « Mais j’ai pu trouver une politique de vente qui m’a permis de dompter ces difficultés qui me faisaient face et emmener les clientes à venir à moi par la qualité de mes articles. J’ai su mettre la différence entre mes articles et les articles contrefaits ».

Arsène DOUBLE

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© Sarah Tétaud

La finale de la 10e édition du concours national de slam a vivifié la culture de l’oralité. Plusieurs jeunes ont bercé le public avec de beaux textes: la voix, la diction et la romance étaient les ingrédients.

La finale de la 10e édition du concours national de slam de Madagascar s’est tenue le vendredi 14 décembre dernier.  Devant près de 300 spectateurs, les poètes ont tenté de défendre  leur  texte : la diction, la voix et la romance ont pesé lourdement dans la balance. Conan le slameur tananavirien de 21 ans a remporté le prix du concours. Depuis l’âge de 9 ans, le jeune lauréat serait un habitué du slam ; quoi qu’il en soit, il n’a pas mis du temps pour convaincre le jury car son texte était incisif.

Le prix par équipe a été décroché par les Tuléarois de la ville de Tuléar. Deux beaux textes ont valu  ce mérite. En effet, un texte en hommage aux grands artistes malgaches décédés cette année et l’autre abordant la saleté humaine ont titillé l’auditoire. A travers ce dernier texte, les jeunes gens ont voulu mettre à nu la corruption ; cette pratique malsaine qui ronge leur société et celle d’ailleurs. « on parle de la corruption des gens qui sont sales d’esprit, sales dans leur cœur » dit en substance l’un des membres du trio.

Ce concours donne une nouvelle visibilité à l’île de Madagascar où la culture de l’oralité semble être à ses derniers jours. Plusieurs observateurs félicitent l’initiative pour eux, elle est un creuset de la liberté d’expression des jeunes.

Djibo B. AMADOU

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Des coiffeuses et professionnelles des métiers d’esthétiques et de beauté se sont unies en association depuis le samedi 7 décembre 2019, à l’hôtel communal de la mairie de Cocody (Abidjan).

Dénommée « Esthetika », cette association professionnelle regroupe en son sein des coiffeuses, des tresseuses, des maquilleuses et des décoratrices. Avec un total de 700 membres, elle vise à unir les faiseurs de ces métiers pour mieux tirer profit de leurs différents talents et mettre de l’ordre dans leur secteur d’activité.

Esthetika souhaite à travers une formation aux techniques modernes, dont le recyclage, l’utilisation de bonnes pratiques, l’hygiène des actrices du secteur, révolutionner le monde de la beauté en Côte d’Ivoire voire dans la sous-région. Cette plateforme veut également valoriser tous les métiers gravitant autour de la beauté corporelle et donner plus d’éclats à ce secteur avec à sa tête Miss Tabitha Konnie.

Au cours de cette même journée, une centaine de jeunes filles ont fièrement reçu leur sésame après 6 mois de formation et la marraine artistique Mme Tina Etchoué a fait un don de plusieurs bourses de formation.

Irène COULIBALY

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Terence Blanchard est à ce jour le seul et premier compositeur noir à voir un de ses opéras mis sur la scène par le prestigieux Metropolitan Opera de New York. Une véritable surprise qui fait entrer le célèbre trompettiste dans l’histoire, même s’il ne s’y attendait pas.

Après 136 ans d’existence, l’opéra new-yorkais donne enfin la chance à un des talentueux musiciens noirs de s’exprimer. Une ouverture qui selon le musicien de 57 ans « en dit plus long sur ce qui se passe dans notre pays, et dans le monde de l’art ». « J’ai le sentiment que cela va être quelque chose d’historique, et pas parce que c’est moi », témoigne Terence Blanchard qui a 11 fois été récompensé aux Grammy Awards et nommé aux Oscars.

Même s’il est heureux pour cette grande opportunité, le musicien estime que plusieurs Afro-Américains méritaient avant lui de faire un opéra, mais n’en ont pas eu la chance. « Même si c’est un véritable honneur, nous savons tous que je ne suis pas le premier compositeur afro-américain qualifié à faire un opéra.  Personnellement, c’est quelque chose d’énorme, surtout vu d’où je viens », confie le jazzman qui se souvient encore de la ségrégation raciale à laquelle son père, musicien en herbe, a été exposé.

Originaire de La Nouvelle-Orléans, Terence Blanchard est né le 13 mars 1962 en Louisiane (États-Unis). Il faisait partie de l’orchestre des Jazz Messengers comme trompettiste, sous la direction d’Art Blakey, entre 1982 et 1986. Ses plus belles compositions sont entre autres celles des musiques de film, notamment pour Malcolm X (1992) et Clockers (1995).

Irène COULIBALY

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Djanana Djuna, père des chanteurs Maitre Gims et Dadju, s’est uni à Fifi Tshibola le 14 décembre dernier. Au Mariage coutumier, comme religieux, les deux fils de l’ex-musicien de Papa Wemba, ont brillé par leur absence.

Après le mariage coutumier déroulé le vendredi 13 décembre 2019 dont les photos ont fortement inondé la toile, le père de Gims et Dadju a bondi sur l’étape religieuse le samedi 14 décembre avec sa dulcinée. Devant Dieu et les Hommes, Djuna Djanana et sa belle se sont échangés le vœu de passer le reste de leur vie ensemble.

À travers les photos qui circulent sur la toile, l’ancien musicien de Papa Wemba est aperçu entrain d’échanger un baiser avec la nouvelle élue de son cœur et aussi des pauses avec la belle famille. Mais lors du mariage coutumier, Gims et Dadju n’ont pas fait le déplacement pour assister à cette union. Ils ont brillé par leur absence. Pas de publication non plus sur l’événement de leurs part.

Dadju était au mariage d’Abou Tall à la même date, un musicien connu sous le nom de Tvllosvosky ; quant à Maitre Gims, il est occupé par ses tournées, comme l’on peut le voir sur sa page Instagram. Les deux artistes n’ont montré aucune réaction au mariage de leur père. Un acte que les internautes jugent normal, car ils estiment que cette cérémonie est bien trop honteuse pour que les deux stars de la scène française y participent.

Les internautes jugent l’écart d’âge entre les mariés trop grand. En effet, Djuna Djanana est âgé de 64 ans, et son épouse pourrait bien avoir le même âge que ses fils. Ce énième mariage vient ainsi de remettre sous les feux des projecteurs l’ex-musicien de « Viva la musica ».

Danielle YESSO

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Pour son déplacement en Côte d’Ivoire qui aura lieu du 20 au 22 décembre, le chef de l’État français a convié le chanteur Vegedream. L’Élysée justifie cette invitation par la volonté de mettre en valeur “la force des liens culturels entre la France et la Côte d’Ivoire”.

C’est une habitude pour les présidents de la République française. Lors de voyages officiels à l’étranger, ils ouvrent souvent la délégation à des artistes. En Chine, Emmanuel Macron avait par exemple emmené avec lui Guillaume Canet. Cette fois, pour son séjour en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron a choisi d’emmener avec lui le chanteur Vegedream d’origine ivoirienne. L’artiste est devenu populaire depuis 2018 avec son titre Ramenez la coupe à la maison, en soutien à l’équipe de France de football.

De la même façon, le Président français a convié l’écrivain Gauz et la chanteuse Mata Gabin, tous les deux originaires de la Côte d’Ivoire. Sur place, il rencontrera aussi le footballeur Didier Drogba (passé par l’OM) à l’occasion de l’inauguration d’un espace sportif. Pour le chef de l’Etat français, c’est une manière de renforcer les liens culturels entre la France et la Côte d’Ivoire.

Le président de la République française semble être un grand fan de Vegedream. En effet, ce n’est pas la première fois que l’artiste croise le chemin du chef de l’Etat. “Il était déjà présent à l’événement diaspora que nous avions organisé”, ajoute un proche d’Emmanuel Macron en évoquant un rendez-vous organisé en juillet dernier à l’occasion de la visite du président du Ghana, Nana Akufo-Addo.

Quelques semaines plus tôt, c’est le tube du chanteur qui s’était invité dans la salle de fêtes de l’Élysée. À l’occasion de la remise de la Légion d’honneur aux footballeurs français champions du monde en 2018 en Russie, Emmanuel Macron avait repris l’une des phrases cultes de la chanson. Pour saluer Samuel Umtiti, il avait notamment déclaré “qui s’en alla victorieusement casser la démarche”.

Danielle YESSO

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Art Basel “Comedian” de l’Italien Maurizio Cattelan à Miami Beach
GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / Cindy Ord

Lors de la foire annuelle de Art Basel Miami Beach, Maurizio Cattelan vend une banane à 120.000 euros. Les critiques et les railleries attirent la curiosité des internautes.

La banane scotchée de l’artiste italien Maurizio Cattelan continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En effet, Maurizio a créé le buzz en exposant une banane scotchée au mur lors de la foire annuelle de Art Basel Miami Beach aux USA. A la surprise générale, le fruit a été vendu à 120.000 euros le 6 décembre dernier. Certains polémistes ont dénigré l’œuvre de Maurizio, pour eux ce n’est pas de l’art contemporain.

En dépit des critiques et railleries, l’Italien a réalisé une oeuvre d’art anodine du monde de la culture. L’imagination est un véritable atout culturel, les milliers d’objets d’art présents n’ont pas influencé la visibilité de sa banane. Selon David Datuna, artiste et performeur :” l’artiste italien n’a pas manqué son coup”.

Après la vente spectaculaire de la banane, des internautes ont aussi exposé plusieurs fruits sur le net. Ce conformisme vise à imiter Maurizio et à valoriser les fruits.

Djibo B. AMADOU

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© Essaouira (Maroc) (AFP)

La musique Gnaoua fait désormais partie du patrimoine immatériel de l’Unesco, depuis le jeudi 12 décembre 2019 ; une consécration pour ce répertoire de chants spirituels nord-africains. C’est le Maroc qui en avait fait la demande.  Débuté depuis 1997, le port d’Essaouira accueille chaque année le plus grand festival de musique Gnaoua au monde.  Figures acrobatiques, musique lancinante et costumes multicolores: des dizaines d’artistes ont défilé  au rythme de leurs tambours et castagnettes d’acier dans les rues d’Essaouira, dans le sud du Maroc, pour célébrer l’inscription de leur musique gnaoua au patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’histoire des Gnaouas remonte au 16e siècle, parmi des groupes d’anciens esclaves venus d’Afrique subsaharienne. Contraints d’adopter l’islam, les premiers Gnaouas l’ont mêlé aux rites animistes du Sahel.

Selon le dossier présenté par le Maroc, cet art « se rapporte à un ensemble de productions musicales, de performances, de pratiques confrériques et de rituels à vocation thérapeutique où le profane se mêle au sacré ». Vêtus de costumes colorés, les musiciens Gnaoua jouent sur une sorte de luth tambour à trois cordes (un guembri), composé d’un manche rond qui s’enfonce dans une caisse de résonance en peau de dromadaire, accompagnés par des castagnettes en acier appelées qraqeb. Les harmonies de voix et les rythmes lancinants appellent à la transe.

Considérée à la fois mystique et thérapeutique, cette musique a longtemps été marginalisée avant la création du fameux Festival d’Essaouira.

 « À partir du moment où cette tradition musicale, cet art, est inscrit au patrimoine universel, ça devient une responsabilité collégiale, une responsabilité partagée, ça devient un engagement de tout à chacun, nous avons tout le devoir de travailler à la transmission, à la pérennité, la pérennisation de cette tradition orale. Il faut le rappeler c’est une tradition orale qui existe depuis des siècles, des générations et aujourd’hui nous sommes devant le challenge, la nécessité, de devoir ouvrir encore plus pour assurer sa pérennité, sa transmission aux futures générations et c’est cette question aussi qui est très importante. Les Gnaouas eux-mêmes n’y croyaient pas, il y a 25 ans. Ils n’auraient jamais imaginé une telle reconnaissance. Il faut rappeler que c’est une culture très populaire, une culture marginalisée, et aujourd’hui les nouvelles générations, les futures générations vont se sentir investies du devoir de continuer et surtout de se sentir fières de perpétuer cette tradition. » Explique Neila Tazi, fondatrice du festival.

Reconnue sous les rythmes du jazz ou du blues, la musique Gnaoua s’exporte et attire de nombreuses pointures. Led Zeppelin, Pat Metheny, Didier Lockwood ou Marcus Miller, tous sont venus au Maroc pour jouer aux côtés des plus grands maâlems, les maîtres musiciens qui donnent le rythme.

Jean Paul TRA BI

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Depuis son élection en tant que miss France 2020, la ravissante clémence Botino n’a cessé de recevoir des critiques quelques fois racistes auxquelles elle a finalement répondu. C’était lors d’une interview lu lundi 16 décembre dernier.

Pour la première depuis qu’elle porte le titre de la femme la plus belle de France 2020, Botino répond aux foudres des internautes. Ceux-ci estiment qu’elle n’est pas la vraie gagnante du concours. Selon eux, c’est Lou Ruat qui méritait le titre de miss France 2020 puisqu’elle était la favorite du jury. Mais Botino, elle a été le choix du public.

Dans un entretien avec TV magazine en live avec le public sur Facebook, Clémence Botino a défendu son titre qui pour elle, est le résultat des votes des Français. « Je pense que j’ai autant ma place que toutes les autres filles » a-t-elle déclaré. « On sait que tout le monde ne va pas être d’accord. Justement, il faut que je justifie mon élection, que je montre aux Français que j’ai ma place ici. Mais je n’ai pas peur » s’est défendue la jeune femme de 22 ans.

Sa succession à la polynésienne Vaimalama Chaves fait d’elle la deuxième fille d’outre-mer à remporter la couronne. « Ça veut dire que beaucoup de choses changent », a-t-elle dit.

Irène COULIBALY

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L’artiste ivoirienne résidant en France, Juste Rabet (JR) s’apprête à sortir un maxi single intitulé “La Paix”, dont le second titre très évocateur est : “Après l’amour, c’est toujours l’amour”.

Opératrice de sûreté aéroportuaire en France, l’artiste-chanteuse ivoirienne Juste Rabet (JR) revient au bercail pour faire danser les mélomanes. De passage à Abidjan, Juste Rabbet (JR) a, lors d’une interview accordée à Afrique Matin, révélé les raisons de son séjour en Côte d’Ivoire.

La chanteuse ivoirienne dit être venue non seulement pour les obsèques de son aîné Rabet Kanon Justin, mais aussi pour l’enregistrement de son maxi single intitulé ‘’La Paix’’, avec pour second titre très expressif ‘’Après l’amour, c’est toujours l’amour.”

« J’étais au pays pour plusieurs raisons. D’abord, pour les obsèques de mon aîné feu Rabet Kanon Justin, mais aussi pour l’enregistrement de mon Maxi single intitulé ‘’La Paix’’. Et le second titre est ‘’Après l’amour, c’est toujours l’amour’’. Arrangé par le King Kakou Honoré, cet album sort avant la fin de ce mois de décembre 2019. », a déclaré Juste Rabet, annonçant la date de la sortie de son prochain opus.

Selon Juste Rabet, le second titre très évocateur de son maxi single ‘’Après l’amour, c’est toujours l’amour”, rappelle son propre vécu. Victime d’une grave déception amoureuse, JR a toute seule élevé ses enfants. Mais, elle croit en la possibilité, après une rupture, de retrouver l’amour auprès d’une personne.

« Hé oui ! Juste Rabet, une mère qui a élevé ses enfants toute seule. Vous comprenez donc aisément qu’il y a eu déception grave même. Oui, il y a eu déception, mais pas la haine. Pour moi, après une déception, on peut rencontrer une autre personne pour vivre un nouvel amour. Chacun a droit au bonheur du foyer. D’où le titre ‘’Après l’amour, c’est toujours l’amour’ » a-t-elle révélé.

Originaire de Daloa et née d’une mère chanteuse, Juste Rabet compte à son actif trois albums. Son quatrième opus est annoncé pour la fin du mois de décembre. Aussi, Juste Rabet figure parmi les sociétaires du Burida, depuis le 15 décembre 1997. Date à laquelle sort son premier album, produit par l’Artiste-chanteuse Julie Mabéa et arrangé par Billy Gad. Elle réside actuellement en France.

Arsène DOUBLE

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